Quito et le Cotopaxi
Ca y est, je suis revenue sur le continent après 8 jours fantastiques aux Galapagos. Passage très rapide à Banos, mais je ne m’étendrai pas car il a fait tellement mauvais que je n’y ai presque rien fait : petite visite de la ville entre les gouttes de pluie et une rapide rando matinale avant un nouveau déluge. C’est probablement une ville agréable (tout le monde le dit), mais ça ne restera pas un souvenir inoubliable pour moi… Puis j’ai continué mon chemin vers le nord pour arriver à Quito, où m’attendait Natacha (rencontrée aux Galapagos, et qui bosse à la Croix Rouge équatorienne pour 4 mois). Comme il n’est pas possible de me loger chez elle, elle m’a trouvé un hébergement dans une famille colombienne installée à Quito depuis des années. L’accueil est très sympa, et je peux approfondir mon espagnol.
Je découvre la « mitad del mundo » (la moitié du monde) au niveau de l’équateur, où des expériences insolites nous font prendre conscience des forces qui s’exercent de part et d’autre (faire tenir un oeuf cru sur un clou, par exemple). Puis je retrouve Natacha qui me fait découvrir les spécialités culinaires de l’équateur et une partie de la ville avec Bryan (mon logeur). Au total, je passe 4 jours à Quito (dont un consacré au Cotopaxi), et j’y découvre une ville plutôt accueillante (beaucoup plus que ne l’est Lima, par exemple) et avec quelques expositions intéressantes (itchimbia, Capilla del Humbre…). Le dernier soir, nous sommes sorties prendre un verre avec des amies de Natacha : encore des belles rencontres !! Dernier matin: petit tour par le téléphérique (4000m), histoire de prendre encore de l’altitude et de voir la ville d’en haut.
Le Cotopaxi ou 5000m : non le Cotopaxi ne fait pas que 5000m (il fait 5897m et c’est le plus haut volcan actif), mais 5000m est l’altitude que j’ai franchie à pied. Et pour moi, c’est un nouveau « record ». Avec un guide et quelques autres personnes (18 !! mais pour une journée je m’en fiche), nous sommes allés en bus dans le parc national du Cotopaxi jusqu’à un parking situé à 4500m. Puis moins d’une heure de marche nous suffit pour atteindre le refuge (4810m). Comme la montée s’est bien passée, nous poursuivons jusqu’au pied du glacier (5012m). Bizarrement, j’ai trouvé cette ascension beaucoup plus facile que le trek de Santa Cruz dans la cordillère blanche. D’accord, j’ai pris des corticoïdes avant de monter pour éviter toute crise d’asthme, mais tout de même… La descente se fait à pied jusqu’au parking, puis nous enfourchons nos VTT pour descendre jusqu’à une lagune, et là, le bus nous récupère. J’ai eu beaucoup de chance ce jour là, car le temps était de la partie. Ce n’était pas le grand ciel bleu, mais il s’est suffisamment dégagé pour qu’on voit bien le sommet. C’était une belle journée 🙂
Ca y est, je quitte l’Amérique du Sud pour l’Amérique Centrale avec le Panama comme première destination.
Siempre mas arriba!!!
Impresionante
Mil recuerdos
Elsa y Michel
Et tu as essayé l’EPO en plus des corticoïdes?
Coucou, c’est rigolo le coup de l’oeuf au niveau de l’équateur, et y’a quoi d’autre comme expériences insolites du meme genre ?? Les ombres sont verticales, ne s’etendent pas quoi … Je trouve ca cool d’expérimenter ce genre de choses !! Bisous
Melanie