En Amérique du sud, j’ai vu beaucoup de sites incas. Maintenant, je découvre la culture Maya. Voici donc Tikal, un des plus grands sites Mayas de l’époque précolombienne, au Guatemala. Pour le découvrir dans les meilleures conditions, je me lève à 4h du mat pour prendre un bus à 4h30 et arriver (normalement) pour le lever du soleil. Le bus ayant du retard nous arrivons après le lever du soleil !!! Mais l’arrivée matinale permet tout de même de profiter de températures initialement assez douces et d’éviter la foule. Avec 3 autres compagnons de route, nous parcourons le site en long en large et en travers. C’est vrai que c’est assez impressionnant, on se prend pour Indiana Jones (en plus je porte mon chapeau australien, ça va très bien dans le décors).
Les temples mayas sont presque tous construits sur le même modèle : de grandes pyramides au sommet desquelles on accède par des escaliers extrêmement raides et en haut se situent le temple en lui même, constitué de plus ou moins de pièces. La nature a repris ses droits depuis bien longtemps et la plus grande partie du site est encore recouverte d’une végétation très dense. En plus, vu l’état de détérioration de la plupart des temples, il est maintenant interdit de gravir les escaliers pour profiter de la vue, exception faite du temple le plus haut qui permet de jouir d’une vue panoramique sur la forêt tropicale d’où émergent quelques temples. Au bout de quelques km de marche (probablement une dizaine) dans le site et de plusieurs litres de sueurs dépensées, nous rentrons à Florès : petite ville-île sur le lac de Peten Itza, assez jolie, facile à parcourir à pieds. Mais la température trop élevée (37°) me pousse à rester à l’ombre…
Voilà, j’en ai fini avec le Guatemala, ensuite c’est le Mexique, dernier pays d’Amérique Centrale.