Comme son nom ne l’indique pas, ce trek s’est déroulé dans la région de Huaraz, au nord de Lima. A peine débarquée à l’hostel, je me retrouve inscrite pour un trek qui débute le lendemain matin (6h) et qui doit durer 4 jours. C’est ce que je recherchais, car j’ai gardé un excellent souvenir du très long trek (plus de 20 jours) que j’ai effectué dans la région il y a déjà 10 ans. Donc le jour J, un véhicule vient me chercher à l’hostel, et me voilà partie pour 3-4 heures de route pour arriver à Cashapampa (2900 m) avec 11 autres compagnons. Le groupe se révèle très sympa, il y a des allemands, une autrichienne, un irlandais, un américain, une française, des hollandais installés en France et des Suisses. Bref, ça parle anglais, français, allemand et même parfois espagnol. Notre guide, Ricardo, est épaulé par un cuisinier, Umberto (merci pour tes petits plats !) et de 2 « donkey driver ». Et tout ce petit monde se met en route pour 4 jours de marche. Après 6 bonnes heures, nous arrivons à notre premier campement : Llamacorral (3750 m). Nous sommes un peu fatigués, et dès la fin du dîner nous voilà couchés, il est à peine 20h !! Deuxième jour, le début est assez tranquille en terme de dénivelées, mais la montée jusqu’au camp de base de l’Alpamayo est assez éreintante. Après un lunch bien mérité au pied de ce magnifique sommet, nous nous dirigeons vers notre 2ème campement : Tuallipampa (4250 m). La troisième journée est la plus difficile car nous devons passer un col à 4750 m d’altitude. Nous nous y attelons tôt le matin (départ 7h15) dans un froid glacial (il faisait 5 degré le matin dans la tente), et je finis par arriver au col à 9h45 (2h-2h30, c’est le temps moyen annoncé).
Puis comme toujours, une fois monté, il faut descendre, donc nous voilà partis pour 1000 m de dénivelées négatives. Accompagnée de Marianne et Arie, je ne prend pas le même chemin que le reste du groupe, car mon genou ne me permet pas encore des pentes trop abruptes. Je croise, au milieu de nulle part, Manu avec qui j’ai passé 2 jours à Lima (il fait le même trek mais en sens inverse et en solo : il porte tout sur son dos !!). Le monde est petit !! Au final, nous arrivons en même temps (ou presque) que le reste du groupe à notre troisième et dernier campement : Paria (3850 m). A notre arrivée, Umberto nous a fait du pop-corn pour nous remettre de nos émotions !! 4ème et dernier matin : nous avons le droit à des pancakes pour le petit déjeuner !! Le dernier jour est sensé être assez facile et court. Il a été court (seulement 2 heures de marche), mais s’est compliqué pour moi d’une crise d’asthme qui ne m’a pas facilité la dernière petite ascension (heureusement j’avais de la ventoline). Tout va bien maintenant.
Bref, c’était vraiment superbe, et l’ambiance du groupe a rendu le trek encore plus agréable.
Coucou, quel régal de te suivre…. C’est fou comme le monde est petit… tu croises en permanence des personnes déjà rencontrées, cela me fascine… Allez bon courage… Bises
Superbe,
Reste entière, genou, poumons etc..
Prépare toi (pas trop) pour le Népal, car Kari va être à la masse.
D’ailleurs as-tu une envie particulière pour ces 8-10 jours?
Bisous