Phnom Penh

 Pour Noël, je me suis retrouvée à Phnom Penh, histoire de pouvoir dîner dans un endroit sympathique et de profiter de la dynamique d’une grande ville. Phnom Penh est à mi-chemin entre Bangkok et Vientiane : pas géographiquement parlant, mais plutôt en termes de développement. On voit déjà quelques « gratte-ciel » sortir de terre, alors qu’ils ne sont qu’au stade de projet à Vientiane. Il y a bien quelques temples et monuments à voir, mais je dois avouer me lasser un peu des temples « modernes » tout clinquants et dorés. J’ai profité de la ville en visitant les expos photos organisées sous l’égide de l’institut français et parsemées dans la capitale.

Ce qui m’a le plus marqué, c’est l’ancienne prison Khmer Rouge, reconvertie en musée retraçant l’histoire du génocide perpétré par Pol Pot. Avant la visite de ce musée et celle des champs d’extermination, je dois avouer ma quasi ignorance de cette partie de l’histoire mondiale. Je suis ressortie de cette visite assez ébranlée par le sort des cambodgiens, et à la fois assez admirative de ce qu’ils ont réussir à reconstruire malgré un épisode aussi douloureux dans leur histoire. Je n’ai pris aucune photo de ma visite au musée ni de celle aux « killing fields », c’est dire l’état d’esprit dans lequel je me trouvais…

Le reste de mon séjour dans la capitale a été assez tranquille entre la visite des marchés, des expos photos et le temps que j’ai pris pour me « reposer ». Prochaine destination : les temples d’Angkor, qui n’ont rien à voir avec les temples modernes dont je me suis un peu lassée. J’espère y faire de belles photos.

J’ai failli oublié de relater ma dernière expérience culinaire : j’ai mangé une tarentule !! Pas mauvais 😉